Proposition 3 Règlements de Combat de lutte

Proposition sur les règlements de combat de lutte de

Vovinam-VVĐ international

Rétablir la tradition du Vovinam Viet Vo Dao – Raviver la culture traditionnelle du Vietnam

Maître Trần Nguyên Đạo 

Introduction 

Chers Maîtres,

 

Le Combat de lutte est une matière existante dans le programme d’enseignement et était obligatoire dans les examens de passage de grades au Vietnam dans la période d’apogée du Vovinam Viet Vo Dao (1964 – 1975)

 

Après 1975, à l’extérieur du Vietnam et presque dans tous les pays du monde, la lutte n’est enseignée que sur le plan technique (28 techniques de VAT) et à travers les SONG LUYEN (combats codifiés, du 1er au 3ème), laissant de côté le domaine du combat de lutte, que ce soit dans les passages de grades ou lors des compétitions.

 

C’est aussi la même situation au Vietnam ! Après 15 ans d’interdiction, lorsque le gouvernement a accepté que le Vovinam VVD reprenne ses activités (1990), le combat de lutte (Vật) est toujours absent dans les passages de grades et dans les tournois.

 

Nous ne discuterons pas sur les motifs concernant la disparition du combat de lutte constatée ci-dessus, car ce n’est pas le but de cette proposition. Cette année, à l’occasion du 8ème Congrès mondial du Vovinam-VVĐ 2016, je me permets de soumettre une proposition ayant pour titre : Proposition des règlements pour les combats de lutte pour le Vovinam-Việt Võ Đạo mondial, ayant pour objectif de rétablir une matière traditionnelle de notre discipline et en même temps faire revivre la culture traditionnelle du Vietnam.

 

Ce projet a été expérimenté depuis plusieurs années, tant sur la forme : l’aspect vestimentaire, l’aire de combat, les comportements, les modalités ….comme sur le fonds : notation, les interdits, la durée, le poids …

 

Au début de l’année 2013, le Conseil des maîtres de France et moi-même, nous avons décidé de rétablir le combat de lutte lors du Grand Rassemblement Traditionnel (53ème fête de la Fondation). Afin d’assurer cette expérimentation, j’ai fait les déplacements dans tous les clubs de France et de la Belgique pour enseigner les techniques de combat de lutte et leurs règlements aux maîtres, enseignants et pratiquants. Ceci est nécessaire pour éviter les blessures et accidents dus aux manques de préparation sur les techniques de combat de lutte.  En effet de nombreuses blessures lors de notre première tentative, il y a 31 ans (1985), dues à un manque de règles clairement expliquées, nous avait amenés à suspendre ce type de compétition.

 

Grâce à ces formations, l’expérimentation en 2013 a connu un vif succès auprès des pratiquants, de leurs parents et des spectateurs. Nous l’avons donc continuée et l’avons perfectionnée à travers les tournois nationaux de 2014, 2015 et 2016, la Coupe du monde 2014 à Paris et la Coupe d’Europe en 2016 en Belgique.

 

Grâce à ces résultats concluants, nous pensons que c’est le moment pour présenter notre projet au Conseil mondial des maîtres de Vovinam-Việt Võ Đạo, afin d’officialiser cette matière traditionnelle sur le plan international.

 

Bref aperçu sur la lutte traditionnelle du Vietnam

Lorsque la société des hommes devient civilisée, la lutte est devenue une activité culturelle, sportive et militaire. Depuis l’antiquité, les grecs et les romains avaient créé des techniques de lutte en Europe (lutte gréco-romaine qui est un sport olympique), les russes avec le Sambo, les coréens et le Ssireum, les japonais et le Sumo, les mongols et leur lutte traditionnelle (Bökh)

 

Au Vietnam, à travers les traces historiques des temps anciens, nous savons que madame Lê Chân, un général des Sœurs Trưng  (an 43, période des Sœurs Trưng) avait organisé des tournois et des centres d’entrainement de lutte pour recruter des nouveaux talents dans la région côtière de Hai Phong. Monsieur Nguyễn Tam Chinh, de la même époque que Madame Lê Chân, avait ouverte une salle d’entrainement pour enseigner la lutte à Mai Động (Hà Nội) et était considéré comme le fondateur de la lutte dans la région de Mai Động. Au 10ème siècle, Dương Đình Nghệ avait réactivé le centre de lutte de Mai Động et avait recruté 3.000 vaillants lutteurs.

 

Sous la dynastie des Lý et des Trần, les membres de la famille royale devaient venir au « Giảng võ đường » (centre d’entrainement) pour s’entraîner aux arts mariaux et aux techniques de lutte, une des matières importantes. D’après le grand livre d’histoire « Đại Việt Sử Ký Toàn Thư », le fils du Roi Trần Thừa (1184-1234), le prince Bà Liệt (Hoài Đức Vương, né en 1216, le père de Hoài Văn Hầu Trần Quốc Toản) avait subi un étranglement qui lui coupait le souffle lors d’un tournoi de lutte et avait évité la mort grâce à l’intervention du Roi Trần Thừa.

 

Le premier titre de Docteur en Lutte au Vietnam était décerné à Monsieur Vũ Phong (1443), sous la dynastie des Lê, et après, il y a eu monsieur Mạc Đăng Dung (1483-1851) qui devenait célèbre grâce à ses talents de lutteur. Monsieur Lê Như Hổ (1511-1581), monsieur Nguyễn Doãn Khâm (dynastie des Mạc)…

 

En résumé, la lutte a toujours été présente dans les arts martiaux vietnamiens. De plus, les tournois de lutte sont organisés chaque année lors des fêtes ou des grandes manifestations populaires dans les villes, villages de tout le Vietnam. La lutte est devenue un sport national et traditionnel …

 

Les centres d’entrainement de lutte les plus anciens et les plus réputés sont dans les régions : Mai Động Yên Sở, Tây Mỗ… à Hà Nội ; les centres d’entrainement de Quốc Oai, Bát Bạt, Thạch Thất (province du maitre fondateur Nguyễn Lộc)… dans la région Sơn Tây ; les salles Tri Nghị, Đồng Nguyên, Chung Mầu, Long Khám… dans la région Hà Bắc ; les clubs Nha Môn Thạch Sơn, Tứ Xá, Tử Du… à Vĩnh Phú ; les clubs Mỹ Lộc, Giao Thủy, Xuân Trường… à Hà Nam ; les clubs Hoàng Hoá, Phú Khe, Lương Quán… à Thanh Hoá ; les clubs Nghi Lộc, Nam Đàn… à Nghệ An ; les clubs Tiên Lãng à Hải Phòng : les clubs Quảng Ninh, Bố Trạch à Quảng Bình…


Les règlements de la lutte traditionnelle vietnamienne sont nombreux. Ils dépendent de la région ou des examens pour la sélection des officiers en arts martiaux sous les différents régimes monarchiques.


Toutefois, ils comportent les caractéristiques ci-dessous :

  • Les organisations ont lieu une fois toutes les 3 ou 4 ans pour les examens de sélection des officiers en arts martiaux sous les régimes monarchiques.
  • Les organisations ont lieu chaque année dans les provinces et ou villages lors des grandes fêtes ou lors de la fête du Nouvel An (fête du Tết).

Les candidats doivent être torse nu, et sont vêtus d’une sorte de ceinture avec « cache sexe». Il n’y a pas de distinction de niveau, de grade ni de poids. Les coups de poings, de pieds … sont interdits. Ils peuvent attraper leur adversaire, le faire basculer ou le projeter. Pour être déclaré gagnant, il faut satisfaire une des conditions suivantes :

  • Pousser l’adversaire hors de l’aire de combat (cercle de diamètre de 4 à 5 mètres)
  • Soulever l’adversaire de façon qu’il ne puisse pas toucher le sol avec ses deux pieds (si un pied touche le sol, la technique ne compte pas)
  • Projeter l’adversaire de telle manière que ses épaules et son dos touchent le sol (s’il tombe face à terre, la technique n’est pas valable)
  • Immobiliser l’adversaire par une clé ou un étranglement jusqu’à ce que ce dernier s’avoue vaincu

Dans les compétitions, il n’y a pas de limite de durée dans un combat de lutte. Les candidats doivent lutter jusqu’à ce qu’il y ait un vainqueur. 

Il existe deux catégories de  tournoi :

-          Petit tournoi, réservé pour les petites compétitions où il y a peu de participants. Les candidats sont tirés au sort et combattent depuis les éliminatoires jusqu’à la finale pour qu’un vainqueur soit désigné.

-          Grand tournoi, réservé pour des grandes compétitions, des championnats entre les villes. Les prix sont répartis de la manière suivante :

  • 1er prix : il faut 6 victoires consécutives sur 6 combats pour pouvoir se mesurer avec le tenant du titre (le gagnant de l’année précédente). S’il le gagne, il aura le 1er prix
  • 2ème prix : le candidat doit gagner 5 combats sur 6 pour avoir le droit de lutter contre le candidat classé 2ème de l’année précédente.
  • 3ème prix : le candidat doit gagner 4 combats sur 6 pour pouvoir combattre contre le candidat classé 3ème de l’année précédente.

Concernant les règlements sur les combats de lutte dans le Vovinam-Việt Võ Đạo 

  • Les règlements sur les combats de lutte dans le Vovinam-VVĐ sont établis depuis 1964, par « le Comité directeur » (ou le premier Conseil des Maîtres du Vovinam-VVĐ).
  • Le Combat de lutte (Đấu Vật) est une matière obligatoire dans les examens de passage de grades au même titre que les : Quyền, Song Luyện, Techniques etc. Il est composé de la manière suivante :  
    • 3 combats : pour les examens au niveau Ceinture bleue 2ème et 3ème Cấp 
    • 6 combats : pour les examens au niveau Ceinture jaune 1er Cấp.
    • 9 combats : pour les examens au niveau Ceinture jaune 2ème Cấp.
    • 12 combats : pour les examens au niveau ceinture jaune 3ème Cấp. 
  • Chaque combat dure 3 minutes

Proposition de Règlements pour la Compétition de Lutte du Vovinam-VVĐ mondial

I.          L’aire de combat de lutte 

L’aire de combat de lutte est composée de deux espaces suivants : 

  • Le périmètre de combat : c’est l’espace au centre en forme de cercle (de 5 m de diamètre au minimum) ou en forme de carré ou en forme de rectangle (en rouge sur le schéma – avec 5 m de côté au minimum) 
  • Le périmètre de sécurité : c’est l’espace limité dans le rectangle autour
aire combat vat 1
  • Les 2 combattants (Ts1, Ts2) forment un triangle avec l’arbitre (Tt), dans l’aire de combat, face aux 3 membres du jury (Gk1, Gk2, Gk3 et le chronométreur (Tg). 
  • Chaque combattant a le droit d’être assisté par son entraîneur (Hlv1, Hlv2), assis du même côté. 
  • Chaque table de jury est assistée par un Chronométreur (Tg), qui a pour mission de contrôler la durée du combat.
II.          Les habits en combat de lutte

 Les combattants doivent s’habiller de la manière suivante :

  • Le pantalon de VO-PHUC (vêtement d’entraînement) et la ceinture selon le critère exigé du  Vovinam-Việt Võ Đạo (Articles 5 et 8 de la Convention internationale des grades)
  • La veste du VO-PHUC est remplacée par un maillot moulant avec des manches longues, de couleur blanc, noir, bleu ou Rouge mis dans le pantalon du VO-PHUC (Voir Photo 1)
tenue vat
III.          Durée du combat de lutte 
  • Chaque combat dure 3 minutes et est réparti en 2 rounds de 1 minute et demi, avec un temps de repos de 30 secondes entre les deux. La durée totale pour un combat de lutte est estimée au minimum à 3 minutes et 30 secondes. 
  • La durée de chaque round est la durée réelle du combat. Le chronométreur arrête son décompte de temps à chaque intervention de l’arbitre central, des membres du jury, des médecins, des entraîneurs ou à la demande d’arrêt temporaire de la part du combattant

 IV.         Modalités pour le combat de lutte 

IV.1.           Principe de priorité

  • Principe de priorité pour l’attaquant
  • Principe de priorité pour des techniques de lutte du Vovinam-VVĐ: Dans le cas d’application des techniques de lutte du Vovinam-VVD, les points attribués doivent être le double par rapport à une technique qui n’est pas du Vovinam VVD. (Voir annotation 5(Page 151), les techniques interdites et annotation 6 (page 154) les techniques autorisées du Vovinam-Việt Võ Đạo) 

Les 2 principes ci-dessus ont pour but d’encourager les participants à attaquer plus souvent et à appliquer les techniques de lutte du Vovinam -Việt Võ Đạo.

 

IV.2.           Principe d’immobilisation de l’adversaire d’une durée de 10 secondes

  • Dans le cas où suite à une projection, l’adversaire est tombé (le dos ou les épaule touchent le sol), le travail d’immobilisation peut commencer (Voir annotation 4 (page 150), les techniques immobilisations) et l’arbitre ou le jury donne l’ordre « Đếm » (Comptage – Counting).
  • Lorsque l’arbitre ou le jury donne l’ordre « Đếm », le comptage sera effectué de 1 à 10 par l’arbitre. (Voir photo 2)
  • Si au bout de 10 secondes, l’adversaire n’a pas pu se libérer, le combattant sera déclaré vainqueur ou aura une bonne note selon les cas (Voir la méthodologie de notations, article VII)
comptage vat

Đếm – Comptage - Counting

IV.3.            Principe de détermination du vainqueur 

Selon les cas suivants :

  • Vainqueur : 3 points. Lorsqu’un des 2 combattants a atteint 3 points, il est déclaré vainqueur et le combat est arrêté sans attendre que la durée des 3 minutes soit écoulée.
  • Egalité
  • Vaincu : le combattant qui a perdu, conserve ses points au cas d’un repêchage éventuel. Dans le cas où le nombre de combattants est impair, le combattant vaincu ayant la note la plus haute sera repêché.

 V.         Procédures d’appels des compétiteurs 

  • Tous les compétiteurs doivent se présenter sur l’aire de combat lorsqu’ils sont appelés, même s’ils souhaitent abandonner ou déclarer forfait.
  • Après 3 appels, les candidats qui ne se seront pas présentés seront disqualifiés d’office.
VI.        Modalités pour le combat de lutte

1.Lorsqu’ils sont appelés, les combattants se présentent à l’aire de combat, effectuent le salut aux membres du jury et à l’arbitre central et attendent les ordres de l’arbitre

2.Après avoir effectué le contrôle de sécurité (Voir Annotations 2 (page 146) : modalitéscombat), l’arbitre demande le salut entre les 2 combattants et ordonne le salut « Nghiêm lễ » puis le commencement du combat de lutte : saisie à la nuque et au bras selon les règles de lutte du Vovinam-VVĐ (Voir photo 3)

position vat avant combat

 

Qui tắc vào thế Vật trước khi đấu - La règle en position de Vat avant le combat - 

Rule in position of VAT before the fighting


3.Le combat peut démarrer après l’ordre "Đấu" de l’arbitre.

4.Les candidats doivent arrêter le combat quand l’arbitre ou le jury dit "Thôi".

5.Lorsque les 2 pieds d’un des deux combattants se trouvent hors de l’aire de combat, l’arbitre dira « Thôi(Voir photo 4).

hors zone combat vat

 Trường hợp được đánh giá là ra ngoài sân đấu- Cas considéré comme hors zone de combat

If considered out combat zone

6.L’arbitre ou le jury a le droit de suspendre le combat (en disant « Thôi ») en cas de dangers ou en cas de non combativité.

7.Le jury observe le combat, note les points et désigne le vainqueur à l’arbitre.

8.L’arbitre effectue les procédures de « fin de combat» et désigne le vainqueur (voir Annotation 3 (page 148) : Modalité après le combat de l’arbitre)

 

VII.          Méthodologie de notations 

VII.1.            Cas d’application d’une technique de lutte du Vovinam-Việt Võ Đạo.

(Voir annotation 5 (page 151) : les techniques interdits et annotation 6 (page 154) : les techniques autorisées du Vovinam-Việt Võ Đạo)

Points

Cas d’application d’une technique de lutte du Vovinam-VVĐ

3

L’adversaire est tombé de manière nette, puis est immobilisé au sol pendant 10 secondes : le combattant est déclaré vainqueur (le combat est arrêté sans attendre que la durée des 3 minutes soit atteinte).

2

L’adversaire est tombée de manière nette, mais l’immobilisation au sol n’a pas duré 10 secondes.

1

L’adversaire est tombée de manière nette, mais l’immobilisation a échoué ou est contre-attaquée par l’adversaire

 

 

1

L’adversaire est tombé de manière pas très nette puis est immobilisé au sol plus de 10 secondes.

0,5

L’adversaire est tombée de manière pas très nette, mais l’immobilisation au sol n’a pas duré 10 secondes

0

L’adversaire est tombée de manière pas très nette, mais l’immobilisation a échoué ou est contre-attaquée par l’adversaire

 

 

1

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, puis immobilisation pendant 10 secondes, l’adversaire a gagné 1 point.

0.5

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, mais l’immobilisation dure moins de 10 secondes, l’adversaire a gagné 0,5 point.

0

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, mas l’immobilisation a échoué, alors il y a égalité pour les 2 combattants, donc pas de point.

 

VII.2.            Cas d’application d’une technique de lutte en dehors du Vovinam-VVĐ.

Points

Cas d’application d’une technique de lutte en dehors du Vovinam-VVĐ

1,5

L’adversaire est tombée de manière nette, puis est immobilisé au sol pendant 10 secondes.

1

L’adversaire est tombée de manière nette, mais l’immobilisation au sol n’a pas duré 10 secondes.

0.5

L’adversaire est tombée de manière nette, mais l’immobilisation a échoué ou est contre-attaquée par l’adversaire

 

 

1

L’adversaire est tombée de manière pas très nette puis est immobilisé au sol plus de 10 secondes.

0,5

L’adversaire est tombé de manière pas très nette, mais l’immobilisation au sol n’a pas duré 10 secondes

0

L’adversaire est tombée de manière pas très nette, mais l’immobilisation a échoué ou est contre-attaquée par l’adversaire

 

 

1

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, puis immobilisation pendant 10 secondes, l’adversaire a gagné 1 point.

0.5

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, mais l’immobilisation dure moins de 10 secondes, l’adversaire a gagné 0,5 point.

0

Sur une attaque les 2 combattants ne sont pas encore tombés.

Si l’attaque est contrée par l’adversaire, mas l’immobilisation a échoué, alors il y a égalité pour les 2 combattants, donc pas de point.

VII.3.            Cas où la durée du temps de combat est atteinte

  • Dans le cas où la durée du temps de combat est atteinte (3 minutes), le vainqueur sera celui qui aura le plus de points. Le vaincu gardera ses notes en vue d’un repêchage éventuel.
  • En cas d’égalité, chaque combattant garde ses notes.

 VII.4.            Cas spécial

  • Cas d’une demande de forfait pendant ou avant le combat : la personne qui en a fait la demande sera déclaré perdante et son adversaire sera déclaré vainqueur.

VII.5.            Les cas qui ne comptent pas dans la notation

  • Un des 2 combattants perd l’équilibre et glisse ou tombe.
  • Un des 2 combattants est poussé en dehors de l’aire de combat. Est considéré comme être en dehors de l’aire de combat lorsque les 2 pieds du combattant sont à l’extérieur de l’aire de combat. L’arbitre donnera l’ordre « Thôi

VIII.         Les interdits 

  • Il est interdit d’utiliser les techniques suivantes : coups de poings, coups de pieds, tranchants de la main, revers du poing, coudes, piques, griffes, pincements, mordre, agripper les cheveux, etc.
  • Il est interdit de saisie les doigts ou les poignets (Voir photo 5)
vat interdit casser doigt

Cấm không được bẻ, nắm ngón tay hoặc cổ tay -Interdiction de saisir les doigts ou les poignets - 

Prohibition to enter the fingers or wrists

  • Il est interdit de s’accrocher aux vêtements (Voir photo 6 et 7)
vat interdit nam ao

Cấm không được nắm áo - Interdiction de saisir le maillot

Prohibition to enter the jersey

vat interdit nam quan

 

Cấm không được nắm quần - Interdiction de saisir le pantalon

Prohibition to enter the pants

Par contre, la saisie à la ceinture est acceptée. (Voir photo 8)

vat autorise nam dai

 

Được quyền nắm đai - Autorisé à saisir la ceinture

 

Allowed to enter the belt

  • Il est interdit de continuer d’attaquer lorsque l’adversaire s’est déclaré vaincu.
  • Il est interdit d’attaquer ou de contre-attaquer lorsque l’arbitre ou le jury a donné l’ordre d’arrêt du combat : « THÔI ».
  • Il est interdit d’attaquer ou de contre-attaquer lorsque l’adversaire est sorti de l’aire de combat (ou lorsqu’il est entré dans le périmètre de sécurité)

IX.          Les avertissements

 A tout moment, le jury ou l’arbitre a le droit d’émettre des avertissements et attribuer des points de pénalité, à condition de respecter les procédures suivantes : 

  • Lancer l’ordre d’arrêt du combat " THÔI ".
  • L’arbitre et les membres du jury doivent se réunir à la table du jury pour décider ensemble des mesures d’avertissements et les points de pénalité (Voir annotations 1 : Le Tableau des pénalités)
  • Les avertissements et les points de pénalité ne sont valables que si la décision est à majorité simple (2 voix pour et une voix contre).
  • Les points de pénalité doivent être enregistrés par chaque membre du jury.
  • L’arbitre a le devoir de déclarer officiellement la décision d’avertissement et de désigner clairement le combattant fautif.
  • Reprise du combat.

 X.         Suspension du combat 

Le combat est suspendu (arrêt provisoire) par l’arbitre ou par l’un des membres du jury dans les cas suivants :

  • Lorsque les deux pieds d’un des combattants entrent dans le « périmètre de sécurité ».
  • Les combattants ou leur entraîneur peuvent demander la suspension pour un repos de 15 secondes ou pour demander l’abandon du combat.
  • L’arbitre ou le jury peut à tout moment donner l’ordre de suspendre le combat.
  • Le jury a le droit de suspendre le combat et désigner le vainqueur s’il estime que le combat est trop dangereux à cause d’un écart de niveau trop important.
  • Sur l’intervention du Président du Jury, du Directeur de la compétition ou du personnel médical

 XI.        Réclamations 

Seuls les entraîneurs des combattants ont le droit d’émettre des réclamations à condition de respecter la procédure suivante : 

  • Faire les réclamations à la fin du combat.
  • Les combattants ne peuvent pas faire des réclamations qu’auprès de leur entraîneur.
  • L’entraîneur doit aller à la table du jury pour faire sa réclamation et éventuellement, déposer ses recours auprès du Président du Jury ou au Directeur de la compétition.
  • Il est formellement interdit de réclamer à haute voix devant le public ou de se quereller avec les membres du jury.
  • Après avoir émis les réclamations, l’entraîneur et son combattant doivent respecter les décisions du jury ou du Président du Jury ou du Directeur de la compétition.
  • Dans le cas de non-respect des règles précitées, des mesures disciplinaires seront appliquées au combattant ou à sa délégation. 

XII.       Les règlements sur les encouragements des combattants pendant le combat

  • Pendant le combat, les deux entraîneurs sont les seuls à être autorisés à parler et à donner des conseils à leur combattant.
  • Les supporters peuvent encourager leurs combattants par des applaudissements mais ne doivent en aucun cas leur parler, leur promulguer des conseils ou faire des critiques.
  • Il est formellement interdit aux candidats de : parler, contester ou de provoquer son adversaire pendant la durée du combat. Par contre, ils peuvent demander la suspension du combat pour pouvoir demander conseils à leur entraîneur 

XIII.          Les catégories de poids

Les catégories de poids sont déterminées en fonction des décisions  de chaque pays ou en fonction des championnats. Mais elles sont souvent établies de la manière suivante (tranche de 5 kg) : 

  1. <  65kg
  2. 65 – 70kg
  3. 70 – 75 kg
  4. 75 – 80 kg
  5. > 80 kg 
XIV.          Rôle de l’arbitre 
  • L’arbitre est le garant du respect des règles, du bon déroulement du combat et de la sécurité des combattants
  • Donne les mots d’ordre comme : Commencer, Arrêt provisoire et fin du combat.
  • Décide des mesures disciplinaires comme : Mise en attention (rappel à l’ordre), Avertissements, Points de pénalité ou élimination.
  • Participe à la prise de décision pour désigner le vainqueur à la demande du jury.
  • Contrôle les habits et les protections des combattants.
  • Déclare le combattant gagnant selon les décisions du jury.
  • L’arbitre doit se positionner en permanence entre les combattants et face au jury.
  • A le droit de suspendre le combat si :
    • Il existe un écart important de niveau des combattants.
    • Sur demandes du corps médical. 
XV.         Rôle du jury 
  • Le jury a pour fonction de noter et de décider lequel des 2 combattants est le gagnant. Il peut aussi attribuer des notes de pénalité (négatives) et des mesures disciplinaires.
  • A la fin du combat, le jury informe l’arbitre du vainqueur.
  • Le jury peut consulter l’avis de l’arbitre en cas de besoin.
  • Le jury peut suspendre le combat dans les cas suivants :
    • Ecart important de niveau entre les combattants.
    • Sur demande du corps médical. 
XVI.        L’entraîneur de la délégation 

Son rôle est :

  • de préparer, d’aider et de conseiller (également pendant le combat) de représenter ses compétiteurs. Il est leur porte-parole.
  • L’unique interlocuteur officiel de sa délégation vis à vis des membres du jury et de la commission technique de la compétition.
  • La seule personne autorisée à s’asseoir sur une chaise placée à côté de l’aire de combat.
  • Le responsable des agissements et des comportements des compétiteurs de sa délégation pendant toute la durée de la compétition.
  • La seule et unique personne ayant le droit de déposer des réclamations auprès du jury ou de demander recours auprès du Président du Jury ou du Directeur de la compétition
  • De respecter les décisions du jury ou du Président du Jury ou du Directeur de la compétition concernant ses réclamations.
  • De respecter la méthode de travail ainsi que les décisions de l’arbitre et des membres du jury. 
XVII.       Le corps médical 
  • A tout moment, les compétiteurs, entraîneurs, arbitres, membres du jury… peuvent demander l’intervention du corps médical.
  • Le médecin peut ordonner une suspension du combat après examen, et le jury décidera qui sera le vainqueur. 
XVIII.        Divers 

XVIII.1.          Sur-classements ou sou-classements des catégories de poids

Une catégorie n’est valable que si elle comporte au minimum 3 combattants.

Seul le Président du Jury est autorisé à réaliser un sur classement ou sous classement d’une catégorie à une autre. 

XVIII.2.          Le repêchage ou la qualification directe.

 En principe, pour qu’une catégorie de combat puisse se dérouler correctement, le nombre de combattants doit être toujours un nombre pair.

Seul, le Président du Jury peut décider de la qualification directe d’un combattant par tirage au sort ou du repêchage du « meilleur » combattant éliminé au tour précédent (repêchage). 

Annotation 1 : Tableau des pénalités

Les fautes

Points de pénalité (en moins)

Saisie et ou accrochage aux vêtements

Avertissement : de  -0,5 à –1 point selon

les cas

Utilisation : poings, pieds, sabre de la main, revers du poing,

genoux, piques des doigts, coudes, griffes, morsures, agripper les cheveux, etc.

Avertissement : de -0,5 à –2 selon les cas

 

  • Continuer à attaquer après que l’adversaire s’est déclaré vaincu
  • Continuer à attaquer après l’ordre d’arrêt « THÔI » de l’arbitre
  • Continuer à attaquer son adversaire en dehors de l’aire de
  • combat (périmètre de sécurité)

Avertissement : de  -0,5 au maximum de

points pour l’élimination (-3 points)

selon les cas.


  • Sortir de l’aire de combat de manière volontaire, refus de

combattre, fuir …

  • Faire exprès de tomber pour fuir le combat.

Avertissement : de -0,5 à -1 point

  • Avoir un comportement irrespectueux (par les paroles ou par les gestes) :
    • Vis-à-vis de son adversaire
    •  Vis-à-vis de l’arbitre ou du jury
    •  Vis-à-vis des spectateurs
  • Violations de l’article XI (Réclamations)

Avertissement : de -2 au maximum de points pour l’élimination (-3)